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Written by Psychologie

sentiments jetables

Comment gère-t-on les émotions et les valeurs sociales dans la société d’aujourd’hui ? Il n’est pas difficile d’observer la communication entre les enjeux sociaux et culturels de la vie quotidienne et les enjeux subjectifs et individuels du sujet de la société contemporaine. Etant donné que nous avons une culture de consommation qui est le fruit et producteur de comportements dans un contexte où les objets de consommation deviennent très rapidement obsolètes. Et, de cette façon, les émotions autour de ce mécanisme de consommation suivent. Dès lors, comment gérons-nous nos émotions et nos sentiments face à cette nouvelle configuration de valeurs sociales alors liée à un rapport de franche consommation et de jetable ?

Nous avons dans notre société un besoin de nouveauté et, par conséquent, nous nous débarrassons rapidement de l’ancien, dont la destination finale devient une question importante à observer dans cette brève lecture. Eh bien, nous sommes capables de jeter des objets qui vont directement à la poubelle sans se rendre compte de l’importance du recyclage, par exemple. Après tout, nous sommes un pays continental qui fait face à d’énormes défis face à l’élimination des ordures, qui, pour la plupart, sont dirigées vers des décharges qui, à leur tour, causent de grands dommages à la nature et à l’environnement. A ce stade, il vaut la peine de se demander : ne faisons-nous pas la même chose avec nos sentiments et notre conscience ?

A partir de ce questionnement, il est possible d’observer que nous vivons, de cette manière, avec plusieurs incongruités qui favorisent les catastrophes « environnementales et écologiques » dans divers secteurs de la vie quotidienne. Car, de la même manière que nous ne recyclons pas correctement les déchets, nous traitons également la vie humaine et ses coutures complexes d’une manière inintelligente ou moins rentable pour nous et pour les autres. Eh bien, il est beaucoup plus facile de jeter la saleté sous le tapis et d’oublier le contenu qui gonfle au milieu du salon que de faire face à la tâche de traiter le problème à portée de main. Par conséquent, nous courons le risque qu’à un moment donné nous arrivions à trébucher sur l’obstacle créé par nous-mêmes et, ainsi, nous avons une chute et une souffrance complètement non désirées, mais fatalement construites par nous.

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De nombreux problèmes sociaux passent par ce chemin de refoulement et d’accumulation de débris indéfinis qui, d’une manière ou d’une autre, finissent par remonter à la surface par un symptôme qui se traduit par un comportement indéchiffrable à première vue. En ce sens, nous vivons au quotidien à la recherche de solutions dans les satisfactions qui peuvent contrebalancer et nous faire oublier ce qui nous dérange vraiment et que nous ne prêtons pas attention et n’écoutons pas. Ainsi, contrairement à l’insatisfaction et au déplaisir, nous pouvons alors choisir quelque chose qui nous donne une satisfaction momentanée qui, à son tour, s’avère éphémère et insatisfaisante, faisant de nous des consommateurs compulsifs de satisfactions insatiables destinées à remplir un espace vide créé par ce qui ne veut pas rester sous le tapis.

Par contre, en ce qui concerne le contexte social, il est possible de dire que, dans certains cas, on traite de la même manière dans la sphère collective à travers la répression. Quelques exemples vont dans ce sens, comme dans le cas des ordures que nous produisons et n’agissons pas dans leur sélection et leur pré-recyclage, qui devraient être orientés vers une collecte tout aussi sélective. Ou, dans la façon dont on traite des questions sociales sensibles qui ont des répercussions sur la vie sociale, qui se traduisent par une posture de déni de la pauvreté d’autrui ou, encore, de la dégradation de la dignité de détenus dans des conditions terribles où la violence et le crime ne font que augmentation qui finit par déborder des murs de la prison. Parce que, même si de tels aspects ne semblent pas nous affecter, ils révèlent notre indifférence et notre indifférence face à des problèmes qui, d’une certaine manière, finissent par nous affecter avec force, directement ou indirectement.

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Par conséquent, il est possible de dire que nous sommes responsables, en quelque sorte, de l’ensemble des circonstances qui nous entourent. Cependant, d’autre part, il est également possible de dire que nous n’avons aucun contrôle sur l’action de l’autre qui est responsable de ses actes, mais nous avons le contrôle sur une chose : sur que fait-on de ce qui nous arrive et nous arrive, c’est-à-dire que nous pouvons, dans ce cas, analyser, considérer des points favorables et pertinents, ignorer les autres ou même écarter toute cette missive produite par l’autre ou par des circonstances qui, de notre observation et analyse minutieuses, sont devenues impertinentes et, à leur tour, temps, susceptibles d’être correctement jetés. Il s’agit d’un processus de filtrage similaire au recyclage des ordures, dans lequel votre produit est transformé en une nouvelle matière première pour être renouvelé dans d’autres nouveaux produits et dérivés de déchets correctement traités.

Sans crainte de se tromper, on peut donc dire qu’on peut jeter des choses pour se débarrasser de ce qui est inutile, mais il faut le faire avec de bons critères et de l’attention, cherchant ainsi à produire l’élaboration nécessaire pour aller de l’avant. Parce que, de cette façon, nous remplacerons quelque chose d’ancien par quelque chose de nouveau qui viendra spontanément comme un sous-produit de l’action guidée par le processus de réflexion et de soin de soi qui se traduit par un recyclage subjectif qui favorise une approche plus cohérente et satisfaction satisfaisante.


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