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Written by Psychologie

plainte à l’école

Le mot éduquer vient du latin educare, qui signifie « élever » ou « faire grandir un enfant ». Comprendre que l’éducation se passe entre deux ou plusieurs personnes, c’est aussi comprendre la contradiction du milieu scolaire, comme l’illustre Charlot, puisque l’on guide l’enfant par l’autorité (perdue) ou par l’amour ? Par conséquent, la psychologie de l’éducation et/ou scolaire implique l’étude de la façon dont les gens apprennent, y compris des sujets tels que les résultats des élèves, les processus pédagogiques, les différences individuelles dans l’apprentissage, les élèves doués et les difficultés d’apprentissage (…) Cette branche de la psychologie implique non seulement le processus d’apprentissage dans la petite enfance et l’adolescence, mais comprend également les processus sociaux, émotionnels et cognitifs qui imprègnent l’apprentissage tout au long du cycle de vie. Je cite, parmi les grands penseurs du processus d’enseignement-apprentissage, Vygotsky avec sa contribution au constructivisme. Parmi ceux-ci, un important est que « la pensée ne s’exprime pas seulement à travers les mots, elle acquiert l’existence à travers eux ». Ainsi, le répertoire socioculturel de l’enfant peut s’enrichir de son environnement extérieur, qui offre une interaction de qualité tenant compte de son univers. Ce processus est triple : singulariser, humaniser et socialiser (CHARLOT, 2013). Dans le contexte brésilien, dans un pays presque continental, des défis se posent à l’intérieur et à l’extérieur de l’école : les questions de dépendance et d’indépendance ; l’enseignement des masses ; le déclin des modèles liés à l’intellectualité au détriment des modèles de personnes « célèbres » et puissantes ; société, de plus en plus individualisée, qui éduque à la compétition, par conséquent, potentialise les névroses. Ainsi, travailler avec les plaintes scolaires est un processus de « ponts », intégrant le dit et le non-dit, les différents professionnels qui « assistent » l’enfant, revoyant les positions et créant des oppositions, qui peuvent être positives si celles-ci confrontent des vérités déjà dit de l’être humain qui est évalué, interprété et, souvent, jugé pour non-apprentissage.

Références : CHARLOT, Bernard. Du rapport aux savoirs aux pratiques éducatives. São Paulo : Cortez, 2013.


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