La sexualité est une dimension de la vie humaine de nature très complexe. Lorsqu’il s’agit de l’envisager dans le cadre des relations conjugales, cette complexité s’accroît encore. Ces derniers temps, il y a eu de nombreux changements dans les valeurs et les pratiques de vie des gens, impactant leurs habitudes, coutumes et modes de vie.
L’asexualité est l’une des nombreuses façons de vivre la sexualité.et, non plus considérée par beaucoup comme une anomalie, un dysfonctionnement ou une pathologie, mais comme une possibilité d’être et de vivre la sexualité dans la vie contemporaine.
Le phénomène d’asexualité dans la relation de couple lorsque l’un des époux devient asexué en raison de la perte d’intérêt et de désir sexuel vis-à-vis du partenaire, mais sans cesser de l’aimer, a souligné le fait que dans la relation conjugale, la le manque de désir et la perte d’intérêt sexuel font que le couple devient asexué, sans toutefois se désintéresser de la personne ; être l’affection, le respect et la valeur de la relation construite à partir d’une histoire vécue ensemble, implique de revoir vos attentes et vos relations dans le couple.
L’asexualité du couple est dans l’interconnexion entre eux, que l’individu soit asexué ou non. Rendre l’expérience de l’asexualité plus familière et plus proche est essentiel dans la construction d’un savoir qui puisse éclairer le phénomène, afin qu’il puisse le sortir de l’ombre de l’étranger et le rendre plus familier.
Pour certains couples, la valeur fondamentale n’est pas la pratique du sexe, mais l’amitié, la camaraderie et le partenariat.
L’expression de l’amour peut passer par l’attention, la compassion, la proximité, l’empathie et l’acceptation., sans nécessairement passer par l’exercice obligatoire de la sexualité au sein du mariage, d’après ce que j’ai pu observer. Ainsi, on peut considérer que la sexualité a son caractère de construction sociale, résultat des influences de discours présents dans différents moments historiques, contextes et expériences de vies singulières.
Les gens ne choisissent pas d’être ce qu’ils sont, quand il s’agit de sexualité, on peut suivre leurs transmutations car ce n’est pas figé et immuable, cela vaut aussi pour les couples.
La culture surdétermine un mode de vie sexuel et l’individu qui ne s’y intègre pas, par manque de connaissances, se considère comme ayant une sorte de pathologie. Ainsi, une réflexion qui reste sur l’asexualité peut être considérée, parmi de nombreuses autres possibilités, d’un point de vue culturel et social comme un type de résistance à l’imposition de l’érotisation, et que peut-être y résister peut être une attitude éthique. -libération.
Prendre le désir et la sexualité de champs opposés, non pas comme une chose duelle, mais comme pouvant être liés.
Le désir d’être ensemble et d’être en couple devient plus important que le désir sexuel en raison d’autres valeurs qui sont importantes dans les relations entre les personnes.
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