Les mots ont du pouvoir. Combien de fois avez-vous entendu cette phrase ? Je suis d’accord qu’ils ont du pouvoir et qu’il ne s’agit pas d’être superstitieux. La science soutient cette phrase. La programmation neurolinguistique fait le pont conscient entre l’individu et le système neurologique, enseignant comment le gérer et en profiter clairement grâce à l’utilisation du langage parlé.
Choisir consciemment les mots à utiliser peut sembler gênant au début du processus. Nous nous demandons généralement quoi, comment et quand nous faisons certaines actions différentes de la manière habituelle, mais ce n’est qu’alors que nous pourrons prendre conscience de l’acte lui-même. Sinon, le les mots sortent automatiquement et nous ne réalisons même pas ce que nous disons et comment nous le disons. Allons-nous faire une analogie ? Rappelons-nous la première fois que nous avons fait du vélo. Les premières fois, c’était étrange, mais ensuite on s’y est habitué et ensuite faire du vélo est devenu une activité que l’on fait sans réfléchir et qui est devenu tout à fait naturel à chaque fois que l’on sort faire un tour.
écoutez votre voix intérieure
Ainsi en est-il de notre discours. Les mots sortent automatiquement parce que nous avons appris de la matrice familiale ou de l’environnement social et nous continuons simplement à nous reproduire sans, bien des fois, tenir compte de son effet sur nos vies. Des phrases comme celles que je vais mentionner font partie du discours de beaucoup, beaucoup de gens. « Je dois aller au supermarché » ou « J’ai dû travailler ». L’expression « je dois » est chargée d’imposition, d’obligation et nous parlons souvent sans nous demander si nous « devons » vraiment ou si nous pouvons simplement choisir entre travailler ou nous reposer ou si nous devons vraiment aller au supermarché à ce moment-là ou si nous pouvons nous permettre d’y aller une autre fois.
Nous devons le faire s’habituer à en entendre plus ce que nous disons et ce que notre parole nous fait. En apprenant à nous écouter, nous apprenons également à répondre à nos propres questions et par conséquent à reprogrammer notre cerveau.
A partir d’aujourd’hui, soyez prudent avec le mot « non » car il porte en lui le déni. Quand on dit à quelqu’un « n’oublie pas ton parapluie », il est fort probable que la personne oublie. Le non qui précède la phrase est indicatif pour provoquer l’oubli. La phrase qui contient le mot « NON », pour être comprise, rappelle ce qui va avec. Le « NON » n’existe que dans le langage et non dans l’expérience. Dans ce cas, nous devrions dire : « N’oubliez pas de prendre le parapluie ». Il est important de dire ce que nous voulons vraiment.
Une autre phrase classique consiste à dire : « Cette glace a bon goût, mais elle fond ». La glace peut même avoir bon goût et être fondante, mais quand on utilise le « mais », cela donne l’idée d’annuler la qualité précédente.
Autre exemple : « Je vais essayer d’arriver à l’heure ». Face à cette phrase, il faut éviter d’attendre, car c’est un excellent indice que la personne sera en retard. Remplacer « si » par « quand » permet d’envisager et de consolider un avenir satisfaisant. Par exemple : « Si » je m’en sors, je vous le ferai savoir. Cette phrase doit être remplacée par : « Quand » j’arrive à sortir, je te préviens. « Quand » parle de n’importe quel temps, le « si » montre déjà une non-expérience.
Nous avons besoin reprogrammer notre cerveau et, avec cela, apporter santé et légèreté à nos vies par la parole. Rendre notre langage verbal conforme à ce que nous voulons vraiment est le processus que nous devons suivre pour atteindre l’excellence dans les relations de toutes sortes. C’est une des propositions Programmation neuro-linguistiquequi utilise des techniques et un cadre de connaissances empiriques pour rendre les processus vitaux et relationnels de plus en plus complets au regard des besoins humains.
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