L’amour a besoin de courage pour grandir et non de peur : le dUE racines de la jalousie.
- La première racine est la sentiment de vulnérabilité, infériorité. Les actions du jaloux (contrôle, enquête, agression et vengeance) découlent de là, de son sentiment d’infériorité. Pour conjurer leur vulnérabilité, les jaloux construisent de grands murs de fierté et chantent des hymnes à leur valeur.
- La deuxième racine est la plus proche d’une forme de relation d’objet, la façon dont l’esprit est prédit relations ira. Habituellement, cela fonctionne comme ceci : vous avez envie de votre bien-aimé mais craignez que vous ne soyez pas à sa hauteur et que quelqu’un de plus puissant le conquiert. L’angoisse est insupportable. La vie amoureuse est façonnée autour de la nécessité de contrôler la perte redoutée.
Pour simplifier, on peut les identifier quatre profils hypothétiques:
- jalousie obsessionnelle;
- dépressif;
- associé à l’anxiété de séparation ;
- paranoïaque.
Les types de jalousie se caractérisent par les aspects suivants :
- dans forme obsessionnelleil y a des sentiments de jalousie ego-dystoniques et intrusifs que la personne est incapable d’arrêter;
- dans forme dépressivela personne ressent un sentiment d’inadéquation vis-à-vis du partenaire, augmentant le risque perçu de trahison ;
- dans forme avec anxiété de séparationla perspective de la perte d’un partenaire apparaît intolérable, et il existe une relation de dépendance et une recherche continue de proximité ;
- dans forme paranoïaqueil y a une extrême méfiance et méfiance, avec des comportements de contrôle et d’interprétation.
Dans le contexte de la psychologie traitant des différences individuelles, le jaloux est presque toujours vu comme un introverti, moins sûr de lui, avec un degré élevé de névrosisme. En fait, un résultat commun à de nombreuses recherches est la coexistence de la jalousie et d’une faible estime de soi ou de l’insécurité et de la tendance à se sentir coupable de ses propres échecs relationnels.
A la seule pensée d’être trahi, le jaloux se sent désespéré et sans avenir, sa perte est un signe de défaite personnelle et d’échec. Parfois plus que des prédictions catastrophiques bien définies, le sujet éprouve une sorte d’obscurité totale : ce scénario n’est pas représenté dans son esprit et c’est précisément cette absence de perspectives qui le rend le plus menaçant.
Là la jalousie, si elle est excessive, conduit à la possessivité, c’est-à-dire posséder l’autre et sa liberté. La liberté est la confiance qui permet de vivre une vie de couple heureuse. Le contrôle de l’autre est la manifestation d’une profonde insécurité relationnelle aux origines anciennes. Les possessifs sont fragiles, anxieux et se définissent avec l’autre et dans l’autre.
Quelques conseils pour briser le cycle de la jalousie :
- essayez de faire confiance à votre partenaire, la confiance est la base d’une relation;
- ne vous comparez pas constamment aux autres, vous êtes unique et donc spécial ;
- les gens ne sont pas une propriété, essayez d’accepter que la vie continue même sans l’autre ;
- desserrez votre prise et essayez d’être détendu;
- ne confondez pas la fantaisie avec la réalité;
- utilisez votre imagination pour vous sentir mieux et non plus mal.
La définition d’abord, puis le redimensionnement du dommage redouté, sont des opérations fondamentales pour sortir de la souffrance de la jalousie.
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