« Notre plus grande gloire n’est pas de ne jamais échouer, mais de nous relever à chaque fois que nous tombons. » Confucius
Quelle condition devons-nous avoir pour ne pas abandonner et nous laisser abattre ? Flexibilité psychologique – qui consiste à continuer d’essayer, et non à éviter ou à éviter une expérience, simplement parce qu’elle est douloureuse. La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ou ACT, désormais) propose que la personne apprenne à observer, non pas un comportement « masochiste », en insistant sur des situations vouées à la souffrance mais en utilisant des techniques qui permettent d’apprendre à discerner. La bien connue Prière de la Sérénité est un bon représentant de cette approche psychothérapeutique, encore peu connue au Brésil : « Accorde-moi la sérénité nécessaire pour accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer les choses que je peux, et la sagesse de connaître les différence entre eux ».
Le manque de souplesse psychologique peut être reconnu dans plusieurs pathologies. Ainsi, plus l’inflexibilité psychologique est grande, plus la souffrance psychique est grande. Ceci est facilement observable dans les cas de troubles obsessionnels compulsifs, de troubles de l’humeur tels que l’anxiété et la dépression, parmi tant d’autres. Mais, il est possible de développer une flexibilité psychologique grâce à la psychothérapie. La personne apprendra à reconnaître des schémas mentaux et comment il se comporte face à certains événements : les évite-t-il ou va-t-il à leur rencontre ? Comme la personne évite constamment, elle restreint son répertoire expérientiel. C’est ce qu’on appelle communément « rester dans la zone de confort ». Cependant, dans la zone de confort que vous ne créez pas, vous n’êtes pas heureux.
L’évitement d’une expérience est lié au fait que l’esprit ne tient pas compte du moment présent : la personne se souvient d’un fait désagréable dans le passé et anticipe qu’un autre, similaire, dans le futur, sera également aversif. Le risque n’est pas autorisé. Ainsi, il continue avec la conviction que toutes les situations seront les mêmes. Sans les affronter, cependant, il n’est pas plus heureux. C’est juste « confortable » – à court terme. Mais c’est de plus en plus restreint.
Ainsi, à travers cette approche, le grand gain est d’apprendre à observer, à être capable de discerner et de choisir – toujours aller dans le sens de ses valeurs personnelles, s’y engager.
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