Premier jour à la nouvelle école et votre enfant se sent gêné. Nouveaux camarades de classe, enseignants, horaires, règles et impressions. Jusque-là, la situation peut être considérée comme normale, car la nouveauté crée également généralement des barrières initiales, y compris pour les adultes.
Cependant, après la période initiale d’adaptation, les parents doivent commencer à être plus attentifs si leur enfant a du mal à s’intégrer dans la nouvelle école, comme l’explique la psychologue Angelita A. Prado :
« Les enfants et les adolescents ont plus de mal à prendre des initiatives. Ils apprennent à se positionner dans leur environnement et, par conséquent, il faut un certain temps pour s’intégrer. Certains sont plus extravertis, d’autres moins. Il faut analyser la raison de la difficulté , si c’est par angoisse du moment ou par manque d’estime de soi ».
Pour pouvoir aider, il est nécessaire de comprendre ce qui arrive à l’enfant ou à l’adolescent, ce qui peut expliquer pourquoi il ne peut pas s’intégrer dans la nouvelle école. Pour ça, garder un dialogue ouvert ce que votre enfant ressent est essentiel. Ainsi, il sera possible de savoir ce qu’il pense des collègues, des professeurs et ce qui l’empêche de socialiser. De plus, les parents peuvent prendre certaines mesures pour avoir un impact direct sur le problème :
1) Parlez aux enseignants
Il est important que les parents aient des conversations constantes avec les coordonnateurs et les enseignants de la nouvelle école. Après tout, ce sont les professionnels qui sont présents et plus proche dans la vie quotidienne de l’enfant ou de l’adolescent.
Ils peuvent aider le parent et l’enfant à mieux comprendre le problème, tout en assurant la liaison avec les pairs. Cela se fait en encourageant les activités de socialisation, comme jouer ou pratiquer des sports, par exemple.
2) Encouragez votre enfant à participer à des activités ludiques
Parfois, la difficulté de votre enfant à s’intégrer à la nouvelle école est aussi le résultat de sa timidité. De cette façon, l’encourager à participer à des activités qui suscitent son intérêt a encore la capacité de travailler sur la socialisation est d’une importance vitale.
Quelques exemples? Cours de théâtre, de peinture, de chant ou d’instrument, de robotique, entre autres. Ce type d’activité aide à la débrouillardise, renforce la confiance en soi et aide à perdre ses peurs.
3) Évitez d’encourager l’isolement
La modernité technologique a également apporté avec elle les problèmes d’isolement. Il existe de nombreux cas d’enfants et d’adolescents qui passent la journée enfermés dans leur chambre devant la télé ou l’ordinateur. De tels comportements peuvent rendre difficile l’intégration dans les environnements sociaux. En tant que parents et tuteurs, il est important de contrôler le nombre d’heures consacrées aux activités qui encouragent l’isolement, pour les encourager à se relier.
4) Ne soyez pas surprotecteur
Les enfants surprotégés ont tendance à avoir du mal à faire face à des situations dans lesquelles la résolution ne dépend que d’eux. Être surprotecteur peut également faire en sorte qu’il faille plus de temps à un enfant pour lâcher prise et nouer des amitiés avec de nouveaux camarades de classe.
5) Travaillez l’estime de soi de votre enfant
La difficulté à s’intégrer peut également être la conséquence d’une faible estime de soi. En effet, certaines situations en milieu scolaire peuvent y contribuer, comme les cas d’intimidation de plus en plus fréquents.
Parlez à votre enfant non seulement de la façon dont il voit la nouvelle école et ses pairs actuels, mais aussi de savoir comment il se voit et comment cela affecte leurs relations.
La psychologie comme outil de développement
Les efforts des parents et des enseignants ne sont pas toujours suffisants pour que l’enfant ou l’adolescent franchisse les barrières et puisse s’intégrer dans la nouvelle école. Dans ces cas, le soutien psychologique peut être un élément clé de développer les compétences sociales tes fils.
La psychologie est une voie importante, en particulier à l’adolescence, période au cours de laquelle de nouvelles découvertes et des reconfigurations sociales se produisent dans la vie de l’enfant. C’est à ce moment que les groupes de reconnaissance et d’identification sont recherchés, comme l’explique la psychologue Leticia M. Fonseca :
« En psychothérapie, le professionnel cherchera à lui faire prendre conscience de ce qu’il est et aussi à le faire réfléchir sur ses qualités et ses difficultés de communication et sa relation avec l’environnement. »
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