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1. Banque de cellules souches
La médecine moderne a beaucoup évolué et vous permet de bénéficier d’immenses avantages grâce à la banque de cellules souches. La banque de cellules souches consiste à collecter des cellules de sang de cordon ombilical cryoconservées (le sang du cordon ombilical est riche en cellules souches qui sont les précurseurs des cellules hématopoïétiques) qui peuvent être utilisées à l’avenir en cas de troubles génétiques ou de troubles du sang ou du système immunitaire. Dès que le cordon est coupé, le sang de cordon est dérivé de la veine du cordon ombilical qui est reliée au placenta. Consultez votre médecin avant d’exprimer votre intérêt pour les banques de cellules souches.
2. Sauver le sang placentaire
Le sang placentaire est dix fois plus riche en cellules souches que le sang du cordon ombilical. En fait, une unité de sang de cordon pourrait ne pas contenir une quantité suffisante de cellules souches pour le traitement d’un patient adulte. Il peut donc être souhaitable de demander à votre médecin de conserver le sang placentaire. Les autres avantages de la conservation du placenta sont sa transformation en gélules d’antidépresseurs post-partum et l’augmentation de la production de lait maternel.
3. Retarder le clampage du cordon d’au moins deux minutes
Des chercheurs ont découvert que le sang du cordon retourne dans la circulation néonatale si le cordon ombilical n’est pas clampé prématurément. Le Dr Eileen K. Hutton recommande de retarder le clampage d’au moins deux minutes, faute de quoi une anémie pourrait survenir au cours du premier trimestre de la vie de l’enfant. Un clampage retardé peut donc réguler les réserves de fer enrichissantes et les niveaux de ferritine pour une durée de six mois. Idéalement, le clampage du cordon devrait être effectué lorsqu’il cesse de battre.
4. Vitamine K
Il peut être judicieux d’administrer des injections de vitamine K à votre bébé. Si la majorité des bébés naissent avec une carence en vitamine K, quelques rares cas conduisent à la maladie hémorragique du nouveau-né (MHN), une affection grave. Les effets secondaires de la jaunisse qui suivent ces injections sont principalement dus aux conservateurs synthétiques ajoutés. Vous pouvez également opter pour une administration orale de vitamine K afin d’éviter toute complication de ce type ou toute coagulation sanguine. Décidez-vous et faites savoir à votre médecin que vous souhaitez administrer de la vitamine K à votre enfant dès la salle d’accouchement.
5. Pommade pour les yeux
Quelques hôpitaux recommandent une pommade ophtalmique à base d’érythromycine, de nitrate ou de tétracycline, formulée pour protéger les bébés contre la conjonctivite qui pourrait être due à la syphilis, à la chlamydia ou à la gonorrhée. Si vous avez obtenu un résultat négatif pour les MST, c’est une excellente nouvelle, mais une conjonctivite due à un lien difficile, à une irritation ou à une conjonctivite chimique peut toujours survenir. Vous devrez donc accepter ou refuser l’application d’une pommade ophtalmique.
6. Vaccinations facultatives
Peu de vaccins sont facultatifs. Vous devez décider ce qui vous semble le mieux pour votre enfant.
7. Dites oui à la vaccination contre l’hépatite B
L’hépatite B est l’une des infections les plus redoutées dans le monde. La plupart des enfants contractent le virus de leur mère au moment de la naissance. On estime que neuf mille à dix-huit mille enfants sont infectés par le virus chaque année. Bien qu’il s’agisse d’une vaccination importante, elle peut parfois provoquer des réactions nocives lorsqu’elle est administrée peu de temps après la naissance. Vous pouvez opter pour la vaccination à un stade ultérieur.
8. Contact avec la peau
C’est quelque chose que vous attendiez depuis longtemps – tenir le bébé dans vos bras est maintenant un rêve devenu réalité. Veillez à ce que les « soins kangourou » soient prodigués peu après la naissance. Selon les chercheurs, le fait de placer le bébé sur la poitrine de sa mère dès que possible après la naissance lui est bénéfique à plusieurs égards. Même l’OMS a souligné l’importance de permettre le contact peau à peau entre la mère et l’enfant, indépendamment du poids du bébé, de la voie de naissance, de l’âge gestationnel, des conditions cliniques ou du contexte de l’accouchement. Inutile de rappeler les multiples avantages que le contact peau à peau offre à la nouvelle mère.
Il a été prouvé que les soins kangourou sont deux fois plus efficaces pour l’allaitement exclusif au moins jusqu’au sixième mois et que ces bébés sont douze fois moins susceptibles de pleurer pendant la période d’observation. Étant donné qu’environ quarante-trois pour cent seulement des hôpitaux pratiquent le contact peau à peau, vous pouvez demander à votre médecin de coopérer au premier contact et de procéder à l’évaluation préliminaire de votre bébé alors qu’il est encore sur votre poitrine.
9. Choisir de baigner son bébé
Outre l’anxiété que peut ressentir une nouvelle maman lorsqu’il s’agit de donner le bain à son bébé peu après la naissance, il existe de bonnes raisons de retarder ce moment au moins jusqu’aux 24 heures suivantes. Votre bébé est recouvert d’une couche de peau appelée vernix, qui est une enveloppe protectrice qui défend le bébé contre les infections tout en montrant une réponse immunitaire. De plus, le vernix aide la peau de votre bébé à rester douce et hydratée. Par ailleurs, un bain après la naissance entraîne une baisse de la température corporelle du bébé, alors qu’il devrait être réchauffé dans les bras de sa mère ou par le contact peau à peau. Faites donc savoir que vous souhaitez que votre bébé prenne un bain plus tard.
Quelles sont les décisions que vous avez prises après l’accouchement ? Faites-nous en part !
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